"la subtilité logique n'exclut pas la débilité mentale" p 20 L'Etourdit scilicet n°4 | Texte en cours avril 2015 |
Que suis-Je ? Je suis à la place d'où se vocifère que "l'univers est un défaut dans la pureté du Non-Etre". Et ceci non pas sans raison, car à se garder, cette place fait languir l'Etre lui-même. Elle s'appelle la Jouissance, et c'est elle dont le défaut rendrait vain l'univers. p 819 in Ecrits, Subversion du sujet et dialectique du désir. ( voir : la vie est-elle co(s)mique ?) |
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La logique est le lieu (dogmatique) d'étude de la Vérité ( et donc aussi du Faux). Si dire c'est dire la Vérité ( La Vérité parle et le Savoir écrit) et que c'est de la Jouissance que la Vérité trouve à s'opposer au Savoir, l'Etude et la Pratique de la Logique relèvent d'un "au-delà" de la parole soit d'une écriture qui intègrent les Lois de la parole ( qui conjoint Vérité et Jouissance) dans une écriture silencieuse. ( Jouissance et symptôme y sont corrélés, noués). |
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Une question centrale pour chacun, est celle de la relation du Sujet à la Logique ? Précisons. La question se répéte et se prolonge en celle-ci : quelle est la "nature" de mon aliénation "foncière", (Là s'ouvre le champ de l'héritage, de la pathologie, de l'inadaptation au monde... en somme du Symptôme ! dont le Sinthome sera répétition ! Puisque pour les sujets adéquats au Monde, il n'y a pas de question ! ( où seulement des questions de postures et de jugements discriminatoires asilaires sous le couvert de la "bonne âme" lorsqu'ils tombent dans l'auge de ce champ, le plus souvent pour mater et soupeser de savoir s'ils en sont, de voir chez autrui ce qui chez eux oeuvre à leur insu !! Ces gens travaillent pour les camps ! Sont pas aussi "clean" qu'ils se disent !), puis dans le meilleur des cas, dans un autre temps, ... de ma désaliénation (ou séparation). Ou reformulée : Quelle est la relation du sujet à "Ses" objets ? Comme le niveau des objets peut apparaître différents, hétérogène, pour chacun dans une première compréhension, la Langue, émerge comme le dénominateur commun universel de tous les êtres, de tous Sujets ! (Cette seule formulation couvre le champ des rapports du Moi au Monde, à celui du Sujet ) la langue, articulation charnière du champ de la Folie à celle de la Responsabiltité du Sujet, de l'Asile ou psychothérapie à la cure, à l'Analyse). Langage dont une formalisation se décline en langue écrite et langue parlé où le phonème est la plus petite unité significative biface, l'une sonore, le Signifiant, l'autre articulée, la Lettre (de cette dernière Lacan fera l'objet "a", et une Instance : L'Instance de la Lettre). La notion relative au "binaire" s'ancre en ce lieu, celui des phonèmes comme éléments différentiels premiers. |
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La matrice du narcissisme et de la sexuation du sujet, gît dans ce traumatisme fondateur : Les parents ne s'entendent pas crier ! C'est donc par les "oreilles", que tout évènement ultérieur sera filtré, amplifié, atténué, composé, à l'aune de ce trauma premier singulier! De même, le traumatisme fondateur gauchira-t-il toute aptitude ou défaut ultérieur de lecture ( marquée ou non marquée). C'est le mécanisme psychotique commun par destruction des triskels du noeud borroméen générateur, dont la caricature sera le noeud de Trèfle. (effacement ou déformation des signifiants, ex: en musique, effacement de la lettre et harmonisation, c-à-d : Arrangement ! Voir par contraste la carricature, dans ses effets ulcérants... et explosifs !) |
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Le lien particulier de chacun, comme singulier, ou propre, à la langue est ainsi unique, mais inscrit dans une relation à la Langue d'une communauté, d'une société, d'une civilisation, d'une espèce ... Localement nous sommes déformés par une pratique originale de la langue (trieb) , mais nous avons chacun à nous y inscrire dans une pratique collective plus universelle. ( Même pour les grands cliniciens qui ne voit " à l'oeuvre" que la psychose des autres. La voix populaire dit : qu'il est toujours plus aisé de voir la brindille dans l'oeil du voisin que la poutre dans son propre oeil ! ) |
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Deux chemins logiques convergent, celui d'une Logique altérée par l'aliénation première (qui apparait illogique ou logique de "l'erreur", logique singulière) (Pourquoi je me trompe tout le temps !!!?), et celui d'une Logique "sociale" , mathématicienne, "décantée" par la rigueur, le formalisme, et le dogmatisme des Pères fondateurs.(2) . (Logique "brillante" et "dévastatrice"). "Je reviens d'abord au corps du symbolique qu'il faut entendre comme de nulle métaphore. À preuve que rien que lui n'isole le corps à prendre au sens naïf, soit celui dont l'être qui s'en soutient ne sait pas que c'est le langage qui le lui décerne, au point qu'il n'y serait pas, faute d'en pouvoir parler. Où l'analyse singulière rencontre l'analyse au sens logico-mathématique ! Où le Symbolique surmonte l'Imaginaire. ( lieu et temps). Symbolique comme 3eme rond venant du 4 du symptôme. |
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Si la parole peut apparaître comme le théatre d'une catharsis efficace, elle n'en demeure pas moins le socle d'un patinage artistique fatal. La Vérité s'y fourvoie ! L'écriture auréolée du Savoir, de la Mémoire, et du Glaive le l'Institution, échoue dans ses dérives (littéraire, poétique, comptables, politiques, juridiques, philosophique ou religieuse et ses textes scientifiques à visées technologiques qui s'essaient à coincer la matière), moins peut être dans les Mathématiques, et plus précisément, dans la Logique et la Topologie des noeuds, qui sont une utlime écriture ( ou éniemme, ou nouvelle ?), qui rendent compte dans cette langue universelle, des structures au plus proche du Sujet ! (Sans échapper à la structure du Fantasme) |
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La logique et les Noeuds, sont comme un Métalangage qui rendent compte du Langage, soit un Langage et un Langage objet ( le second parlant, écrivant sur le premier, le décrivant !), une Parole silencieuse, une écriture silencieuse, qui couvre dans l'intrinsèque puis dans l'extrinsèque l'empan des cycles des variétés de composition et d'articulation des expressions du Théatre du Sujet. (Discours, destins, idéologies, sexuation,...). Et potentiellement de parvenir dans un formalisme logique à l'écriture singulière de son propre fantasme. |
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Je considère comme remarquable que dans l'infinité des noeuds et des chaines, qui s'engendrent les uns les autres par coupures ( soit dans l'extrinsèque maximum), une majorité soit de nature unilatère, c'est à dire, 0 ET 1 à la fois, c'est-à-dire, de nature moebiennes, alors qu'un nombre infime de noeuds ou de chaines se révèlent bilatères, soit 1 OU 0 et non les deux ! Là gît le lieu de la différence, du différencié ! (C'est le cas de la famille des noeuds dit de "Lacan") |
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(notons le patinage permanent entre Langage et Langue ... propre à la Langue française .....! et accentué en Logique et mathématique e applications .. : Langage-Théorie, ...Langage objet, Langage informatique, ) voir cette question dans la rubrique Linguistique ... |